Our ethnological collections do not include all of the wood, land, leather, iron, and textile transformation tools and machines. It mainly consists of the objects related to shoemaking and those of traditional textile craftsmanship such as the artisanal processing of hemp and wool. With the appearance of the first plants in Saint André les Alpes, Beauvezer and Colmars les Alpes in the 20th century, spinning and weaving wool moved from a craft to an almost industrial scale.
Unlike the Dauphiné part of the Alps, where carved woodwork is emblematic, our collection does not count many objects representing this kind of handicraft, except for hand turned woodwork made in Aiguines and exported all over France in the 19th and 20th centuries.
We also have in our possession a beautiful collection of wicker basketry objects, and those made of rye straw sewn with burled bramble. Basketry used to be a major handicraft during the off-season, as it allowed obtaining a wide range of objects such as daily use containers of all sizes free of charge.
N° d’inventaire : 2012.0.125
Domaine musée : agriculture - élevage , outillage rural
Dénomination : Panier à pierres
Appellation vernaculaire : l a bèuço
Matières et techniques : osier non pelé
Dimensions : H.31, l.6, L.71, Pds.1780
Description : Quatre séries de deux arceaux donnent sa forme au panier. Le cercle et les poignées sont souvent fait en "atat" (viorne lantane) ou en "aubavit" (clématite vigne blanche). Le fond est aplati et très large avec des bords légèrement refermés. L'anse du panier n'est pas pleine mais au contraire on trouve comme deux poignées sur le côté. Le transport en est ainsi facilité. Le travail solide avec de l'osier assez gros. Il reste un caillou coincé dans le tressage. L'écorce de l'osier reposant au sol est usée par ce contact.
Utilisation : Panier destiné au transport des pierres ou du fumier. Il est tenu à deux mains et appuyé contre soi. Sa forme et le fait que l'anse ne soit pas pleine permet de le remplir et de le vider plus facilement.
Description de l’acquisition : Objet provenant de la décharge municipale de Castellane.
Numéro d’inventaire : 2011.0.950
Domaine musée : artisanat – industrie
Dénomination : meuble de rangement
Appellation vernaculaire : veiadou
Matières et Techniques : bois
Dimensions : H. 48, l. 48, L. 53
Année d’acquisition : 1995
Description de l’acquisition : Objet appartenant à un cordonnier de La Javie qui s’installa par la suite à Draguignan.
Description : Petit meuble de cordonnier à base carrée avec tiroir compartimenté qui se tire à l'aide d'un bouton en bois placé sur la partie gauche du tiroir. En provençal, veiadou, c'est à dire "veilloir".
Numéro d’inventaire : 2012.0.124
Domaine musée : artisanat du textile
Nombre d’objets dans le lot : 2
Dénomination : peignes à laine
Appellation vernaculaire : lei pienche
Matières et Techniques : bois, fer, corne
Dimensions : H. 25, l. 20, L. 30, Pds. 1290
Mode d’acquisition : dépôt
Année d’acquisition : 1992
Description : Il s'agit de deux peignes à peigner la laine. Ils sont constitués d'un manche en bois dans lequel sont plantés 39 tiges pointues en fer. Celles-ci sont fixées et consolidées dans la base du manche grâce à de la corne. On les utilise pour peigner la laine avant l'opération du filage au rouet ou à la quenouille.
Utilisation : Pour peigner la laine, deux peignes similaires sont nécessaires. On encime d'abord la laine en tapotant la laine mise à plat sur une table avec un épi trempé dans l'huile d'olive. Ce graissage de la laine, appelé encimage, permet un travail plus facile. Le peigne est également huilé pour que la laine rentre mieux dans les dents.
Les peignes sont chauffés sur un foyer (en provençal, fugoun) de peigneur de laine. Si ce n'est pas le cas, ils sont chauffés sur un poële à bois type trèfle. La partie en corne évite qu'ils ne prennent feu. Une fois la laine encimée, on plante le peigne chaud dans le trou du "fugoun" ou dans un trou fait à une table percé à cet effet, ou un tout autre système pour maintenir le peigne en place, dents vers le haut, de façon à pouvoir travailler avec les deux mains.
On fait rentrer la laine peu à peu dans les dents du peigne, jusqu'à ce que celles-ci soient entièrement chargées. On utilise ensuite le deuxième peigne chaud perpendiculairement au premier. On le charge en le passant et le repassant sur le premier peigne.
On tire enfin la laine peignée de chaque peigne avec les deux mains obtenant une nappe de fil qu'on enroule sur elle même (en provençal lou trachèl). Ce qui reste dans les peignes est le grossier de la laine (en provençal lei pignoun).